L’amour cosmique rappelle sans cesse à ses enfants la nécessité de se souvenir des attitudes sacrées.

Le sacré, sa notion, sa vie, vous a désertés et c’est pour cela que vous êtes devenus aussi facilement malléables par les autres. Vous ne reviendrez pas à la Source sans vous ouvrir à nouveau à l’émerveillement du sacré qui vous enseigne discrètement sur la puissance du Vivant et de la connaissance de l’acte, de la pensée bien dirigée. Le sacré porte le sceau de la réalisation. Vous dépoussiérerez ce concept et vous reprendrez les attitudes justes.

Aussi, nos routes se croisent-elles pour la première fois et elles demeurent liées pour un long moment. Dans les temples, des enseignants ou des intervenants vous apporteront les éléments qui vous sont vitaux dans l’instant. …

La conscience collective de votre groupe bouge et s’ouvre à nouveau à la réalité de la vie plurielle dans l’Univers.

Oui, vous avez un réel besoin de vous souvenir du merveilleux et du sacré. Vos vies en prendront des couleurs et le rire fusera de nouveau. Alors, de nos temples descendront des impulsions pour faire émerger de nouveau chants, des danses, qui réjouiront vos attentes de beauté. Je suis très étonné que vous ayez autant perdu la manifestation de la beauté dans vos créations et votre quotidien.

En vous regardant d’en haut, vous ressemblez à une armée en uniforme, ce dernier changeant selon les latitudes. Les seules taches de grâce et de couleur sont encore tenues par les peuplades indigènes. Vous reviendrez de cette impasse, car l’absence de la beauté dans vos modes de vie ne peut nourrir la profonde identité de qui vous êtes. L’ignorance est la mère de tous les « péchés », l’absence de beauté étiole vos esprits. Il y a longtemps que nous enseignons les esprits en voyage sur la nécessité de se réapproprier, en fin de parcours, la beauté sous toutes ses déclinaisons.

Lorsque vous déciderez de quitter le jeu de la densité, et de façon à poser les baumes sur les déchirures de votre robe de lumière, seule la beauté de l’esprit manifesté vous viendra en secours.

Comprenez : pour explorer le jeu de la densité, vous vous éloignez de votre réalité première et vous épousez tous les masques disponibles vous offrant un terrain expérientiel. Il est évident que vous pouvez rendre grâce de ce contact irréel et pourtant réel. Un jour, l’esprit pose ses masques et revient à la réalité céleste. Vous n’aurez pas d’autres solutions que de réparer les dégâts occasionnés par la passion dégagée lors de la découverte des mondes de la densité. Il y a nulle et nulle possibilité pour s’acquitter de sa responsabilité. Cependant, à mes yeux, le retour à la beauté fournit le support idéal afin de toucher l’essence du sacré. Comment voulez-vous construire la forme du sacré en vous si vous ne passez pas par son contraire ?

Aujourd’hui, vous qui me lisez, vous êtes à même de me comprendre. Le sacré n’a pas de forme précise, tangible. Il apparaît quand le regard intérieur a embrasé toutes les velléités égotiques et la laideur de la manifestation des pensées mal charpentées. La demeure royale de l’être émerge lorsqu’il accepte enfin de revenir dans le sens sacré de l’approche du divin. D’ailleurs, ce mot représente ce que l’on ne peut toucher depuis les mondes de la densité. Il devient évident que cela sous-tend une réalité différente de son quotidien. Le sacré demeure l’essence de l’élévation de soi à partir d’une volonté bien construite désirant toucher la hauteur de la marche du grand escalier de lumière.

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Un membre du Collectif de la Mère des Mères, Jomaphara, nous adresse la parole. Tiré de « À la rencontre de soi sur le chemin initiatique », Éditions Ateliers cœur de soleil, 2010, pp.101-103