Chaque organe, chaque secteur corporel, chaque fluide porte un schéma précis lui donnant une apparence visuelle et un état dit de santé. Par conséquent, la santé correspond uniquement à la forme géométrique parfaite dans son expression. L’état de non-santé indique donc un dérangement au sein de l’une de ces expressions.

Ces géométries émettent une fréquence, soit une vibration due au passage de l’électricité parcourant les chemins dessinés par l’une d’elles. L’électricité est engendrée par l’extériorisation d’une substance du cœur de la cellule, donc de l’atome. …

L’état de santé renvoie avant tout à la fréquence dans, sur et autour des structures prévues à cet effet. Naturellement, les nerfs conduisent un quota d’électricité vers des points précis, dont les organes et les muscles. Un autre quota électrique passe dans les fluides. Toutefois, la plus grande portion circule dans les géométries partielles.

Ainsi, la cellule déclenche-elle des chimies en fonction des pensées émises, lesquelles chimies se joindront à l’électricité et remonteront jusqu’au cerveau, qui les reconnaîtra et induira des ouvertures dans sa propre bibliothèque de référence. Puis, le cerveau répondra en envoyant à un secteur ou l’autre du corps des images, des stimuli particuliers ayant une structure géométrique. Ce sont ces réponses qui entraînent une modification dans la géométrie parfaite. Le sentiment accompagnant la réponse peut être à l’origine du blocage d’une articulation géométrique et induit souvent ce que nous appelons une cristallisation.

Étant donné cette présence, l’électricité atomique est désormais incapable d’emprunter les chemins initiaux, et il y a déperdition et dispersion de celle-ci. Dès ce moment, les cellules accueillant cette formation de manière impromptue s’électrisent en dysharmonie. Cela ressemble alors à un électrochoc ou à une électrocution partielle. La structure géométrique touchée se fendille, se brise, ou génère un trou dans sa construction. Vous voilà dans l’état dit de maladie. …

La cristallisation ne peut se dissoudre tant que le sentiment de l’être n’est pas pris en compte. Nous vous invitons à changer votre regard-sentiment-pensée et nous demandons au corps médical d’intégrer la vie du regard-sentiment-pensée dans l’état de santé. Ainsi, les soins deviendront efficaces.

En changeant votre regard-sentiment-pensée, vous arriverez à modifier l’émission de votre chimie interne, modelant l’électricité atomique qui induit des cristallisations, des blocages.

Le regard déclenche la reconnaissance de l’imagerie, laquelle crée le sentiment ou l’identification de la vibration reliée à cette image. Le sentiment donnera lieu à une pensée réactionnelle. Dans ce paysage, la mémoire liée au vécu favorisera le passage du sentiment vers un circuit de pensée plutôt qu’un autre.

Si votre passé est douloureux par vos expériences mêmes, le sentiment relié à ce vécu a structuré la pensée à partir de l’aspect négatif de ces expériences, rejetant dès lors les approches positives ! Ce sentiment a donc créé des fermetures ou, si vous préférez, des minigéométries présentes en des points stratégiques et obligeant les futures pensées à revenir sur l’approche négative de ces expériences. À chaque nouvelle expression, vous renforcerez ainsi les fermetures et, en retour, vous donnerez de l’énergie à ce regard dévié de la réalité de la Vie.

Un remède ne donne pas la possibilité de changer de regard sur la Vie. Aussi, vous faut-il comprendre que vous devez reprendre les rênes de la volonté générant une autre chimie intérieure. La volonté met en mouvement une électricité issue des glandes supérieures accueillant des neutrons à teneur différente de ceux du reste du corps. Les neurones sont reliés à la vie des glandes supérieures. Ils se refont en permanence, et seule la croyance en la mort empêche leur renouvellement et ralentit la reconstruction de la perfection de la cellule, comme de son quota.

Attardons-nous à la repolarisation du regard. Vous commencez à le modifier, et ce regard innovant ne s’appuie plus sur les vieux chemins de communication amenant l’électricité dans le corps. Regard nouveau, image nouvelle, chimie nouvelle et, forcément, le sentiment se modifie à son tour et la pensée suit ! Le sentiment accueille l’amour, lui faisant une place plus grande, mais que se passe-t-il vraiment ? l’Amour est la vision et le moteur choisi par le Sans-Nom.

En vous réappropriant l’amour, vous appelez la synergie induite par le Sans-Nom, et cela entraîne la décristallisation de la biochimie au sein de votre géométrie.

Et comme vous intégrez ce sentiment supérieur, vous continuez à modifier votre regard. En vérité, vous mettez en marche un puissant moteur.

La géométrie contenue dans l’Amour supérieur en provenance du Sans-Nom est un rappel permanent pour extérioriser la perfection de votre géométrie personnelle.

Certes, l’Amour du Sans-Nom demeure bien éloigné de votre notion d’amour. Votre approche terrestre cherche en fait à identifier la chimie, la fréquence dégagée par l’Amour du Sans-Nom et l’installer en vous. Par conséquent, vos tâtonnements, vos balbutiements sont acceptables dès que vous entreprenez d’obtenir la reconnaissance des influences supérieures.

Aussitôt, les chakras et sous-chakras dits supérieurs rempliront leur rôle à la perfection. Ce sont des roues d’énergie, c’est-à-dire des carrefours, et leur rotation sert la transmission de la bio-électrochimie des neutrons, des protons et des électrons. Chaque fréquence émise depuis ces centres forme une déclinaison lumineuse et une autre, sonore.

Aussi, la couleur reliée à un chakra parle-t-elle de la fréquence bio-électrochimique qui découle d’un proton, d’un électron ou d’un neutron. En élevant le taux de ces fréquences, les spectres lumineux changent.

Alors, enfants urantiens, je vous le déclare : vos yeux vont enregistrer un changement des tonalités reliées aux chakras, car la vie de ce système solaire est en mutation afin d’élever vos fréquences internes et de remodeler vos structures géométriques.

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Tiré de « Paroles et semences de Vie », Éditions Ariane, 2006, pp.82-85.