Mes enfants de lumière, dans le silence de votre intimité, des vagues d’amour naîtront pour s’élancer vers les enfants d’Urantia. Dans ces instants, laissez couler ce fleuve d’amour et de lumière vers eux. Vous êtes venus en partie pour cette infusion de lumière. Ils l’attendent du Ciel et c’est de la Terre qu’elle partira car, voyez-vous, la guérison d’Urantia ne peut se produire qu’à partir d’elle-même.

Vous comme nous, nous nous sommes déplacés dans le but de créer ce possible. En attendant cette naissance d’amour, nous vous conseillons de terminer votre propre ancrage dans la relation aimante de soi. Les enfants de la Terre cherchent des références et lorsque le fleuve d’amour sortira de vous, il emportera aussi votre état intérieur. D’où l’importance de votre retour dans l’harmonie en vous, envers vous avant de toucher les autres. De tout temps, nous avons ensemencé leur esprit et envoyé des guides comme avatars, mais surtout des enfants de lumière immergés dans leur propre quotidien afin qu’ils soient leur rappel de conscience permanent, un peu comme une épine dans le pied et qu’ils cherchent à se libérer de leurs encombrements. Lorsqu’une conscience ne vit pas dans son axe de lumière, le seul moyen demeure de la conduire vers l’état intérieur où la souffrance est présente de manière à la faire sortir. Cette humanité traverse régulièrement les affres de la souffrance parce qu’elle n’est pas ancrée dans son axe ni dans sont but de réalisation. La souffrance est un creuset de recherche de positionnement. Au sein de la profondeur de la vie cellulaire, la mémoire de ces traversées, de ce vécu et le feu débordant restent encore actifs. Ceci vous projette régulièrement dans la feu de la colère puis dans le feu de la souffrance.

Nos enfants de lumière militent pour la suppression de ce creuset. Nous comprenons leur volonté ; pourtant, pour cette réalisation, ils devront déloger la mémoire de la colère en eux-mêmes. En vous écoutant, vous revendiquez le bien-fondé de la colère. Je regrette de vous dire que ce sentiment entraîne l’axe de lumière dans une projection inharmonieuse et inutile.

Cette humanité navigue entre les vagues d’oubli et les vagues de colère, ainsi, de temps en temps, elle traverse le feu de la guerre. Il n’y aura jamais de bonne guerre, et les débordements du feu intérieur ne participent pas à la construction de la pensée l’amenant dans son axe de réalisation.

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Les Clés, Régine (Ina) Fauze, Éditions Ateliers cœur de soleil, 2013, pp. 199-200