Depuis 1999 Régine F. Fauze, aujourd’hui Régine Ina, sert de porte-parole de la Mère des Mères pour communiquer à l’Humanité des messages d’élévation et d’unité fraternelle.

Le 20 mai de cette année là, Régine (Ina) s’est vue interpellée par son guide :

  • C’est l’heure de reprendre le travail, veux-tu travailler pour nous ?
  • Ma volonté , écrit-elle, me conduisait alors vers un métier de créativité ; j’hésitai une fraction de seconde, puis je me suis entendue répondre : « Je travaille pour vous. »
  • Bien, reprit son guide, alors tu vas écrire un livre. Dans 48 heures, tu seras en contact avec un Être qui te transmettra des mots…

Deux jours plus tard, le contact s’établit. (Note de la coauteure, « Les grandes Voies du Soleil », Éditions Ariane, 2001, p.vii)

Coauteure, Conférencière et Enseignante
Régine Ina se présente toujours comme coauteure des livres qu’elle produit. Elle est l’éditrice de la plupart de ses œuvres, au nombre de 17 à ce jour.

Elle donne des Conférences et dispense ses Enseignements de façon régulière en France, Belgique, Suisse, Martinique, Guadeloupe et au Québec, tout en poursuivant son œuvre d’enseignante via ses ateliers d’approfondissement du message de la Mère des Mères.

Message aux lecteurs et lectrices – Régine (Ina)

« Comme pour vous, les mots font leur effet, soulevant bien des questions et suscitant des remises en cause. De cette manière, je peux comprendre aussi vos réactions.
Difficile dans le contexte actuel d’oser affirmer : « Je suis le fils ou la fille du Soleil », sans se demander comment les autres vont réagir.

Pourtant, au fil de l’enseignement transmis, il s’agit bien de cela. Tant que nous n’effectuerons pas cette identification, nous rechercherons dans les événements extérieurs une légitimité de nos actes, peu enclins à l’amour fraternel (pour l’instant). Le retour de la réalité de ce foisonnement de vies nous renvoie à nous-mêmes et à notre égoïsme permanent, subtil ou non.

J’ai conscience d’avoir effectué un cheminement vers ma réconciliation mais également du travail qui reste à faire. Ce dernier me semblant immense, cela m’aide à relativiser et à garder les pieds sur terre.

Notre prétention et notre soif de paraître sont encore trop grandes Ces constatations pourraient devenir démoralisantes si notre volonté ne nous portait pas vers d’autres horizons.

Difficile aussi de parler de soi. Je désire protéger mon intimité, mais les premiers contacts avec les lecteurs de l’enseignement de la Mère des Mères appellent des repères. Je suis une femme simple qui traverse sa vie en ayant un but : faire l’unité avec elle-même. J’ai accepté de me mettre au service de la Vie selon son choix. Au moment de l’expression de cette volonté, j’ignorais totalement mon contrat. Après l’émission de ce vœu, je suis rentrée dans un tourbillon de difficultés, de remises en cause et de dépassement de soi.
Je peux vous dire que la vie m’avait tout retiré. Comme mes faiblesses se situaient dans le domaine affectif, je fus servie au-delà de toute raison. J’avais à ce moment-là une vie comme Madame Tout-le-monde, mais, en peu de temps, je me suis retrouvée sans rien, une valise à la main, avec derrière moi l’effondrement de mon existence et devant, un vide absolu. J’ai alors juste cheminé avec le désir d’atteindre mon but. Cette période de dix ans où je me suis donc consacrée à la recherche intérieure m’a amenée à une nouvelle phase décennale durant laquelle … les circonstances m’ont fait descendre au fond de mes peurs, afin de les laisser aller. Au bout de ce long tunnel (en 1999) où le chômage et les problèmes financiers furent présents, j’ai entendu cet Être de Lumière que vous connaissez maintenant. Paradoxalement, la vie me reconduisit dans ce village provençal où j’avais tout perdu vingt ans plus tôt et où aujourd’hui je retrouve tout dans une succession de synchronicités épatantes.

Aujourd’hui, j’apprends, tout comme vous, l’usage des mots, leur importance sur cette Terre. Je découvre les réalités des autres mondes et je me pose bon nombre de questions, parfois impatiente de découvrir les réponses. Les étapes à franchir comportent des défis à relever, ma curiosité est toujours aussi active, et j’en suis heureuse. Elle m’aide à me dépasser encore et à remettre en cause les certitudes acquises dernièrement. J’apprends qu’une marche sert de tremplin vers de nouvelles aventures. Des choix s’inscrivent sur chaque marche ; les miens furent reliés au chantage affectif familial et au fait de continuer à ne pas recourir à l’agressivité pour m’affirmer, de rester ce que je suis et de poursuivre ma vie en concordance avec mes aspirations. Forte de mes expériences, je peux confirmer que les solutions sont à l’intérieur de soi, qu’elles prennent un visage unique et ne sont valables que pour soi, en résonance avec nos propres faiblesses.

La Mère des Mères nous demande de ne constituer aucun groupe, son enseignement n’étant pas une nouvelle « religion », mais appelant le rayonnement de soi. Vous serez tous entendus sans pour autant avoir recours aux vieux réflexes de construction proposés par un noyau d’entités agissant uniquement dans les limites d’états d’être. Si cela vous est nécessaire, identifiez-moi comme la première à vivre la transformation souhaitée par la Mère des Mères et son enseignement !

Reconnaissez mes tâtonnements, mes doutes puis mes choix comme des réponses personnelles et actuelles à son travail ici, mais, surtout, trouvez votre cheminement. Il y a autant de chemins que d’individus vivant ici-bas. Ces informations sont avant tout une nourriture pour notre âme et une indication nous amenant à prendre le sentier en correspondance avec ce que nous sommes.

Depuis le début de cette aventure, mon champ de rencontres s’élargit et j’intègre des êtres non humains dans mes amitiés. Cette richesse dépasse mes espoirs ; aussi je remercie la Vie de ce cadeau. »

Je vous souhaite une bonne lecture. Ina

(tiré de Note de la coauteure, « Voyage », Éditions Ariane, 2002 p.ix-xii)